Aujourd'hui, je vais vous parler de "Child's Play, La Poupée du Mal" le reboot de "Jeu d'Enfant" produit par Lars Klevberg, qui à vu le jour en 2019. Au début, je n'étais vraiment pas emballé à l'idée de ce reboot : Pourquoi refaire Child's Play alors que la version de 1988 est parfaitement réussi ? Chucky sous l'oeil d'un nouveau réalisateur va t'il être gâché ? Pourquoi pas plutôt la suite -tant attendue- du 7 ?
À la vue des premiers visuels et des trailers, mes inquiétudes vis à vis de ce film ce sont démultipliées : ce Buddi, je le trouve super moche, pourquoi un gosse de 13 ans voudrait une poupée, l'apport de la connectivité moderne va t'il ruiné l'aspect original de Chucky ?
Enfin, pour la faire brève, c'est à contrecoeur que j'ai décidé de le regardé, près d'un an après sa sortie... Je suis fidèle à l'originale et j'avais tellement d'apriori que j'étais certain de détester...
À ma grande surprise, il s'avère que le reboot est assez bien réussi, et, que si l'on arrive à ne pas le comparer à l'original, et qu'on l'interprète comme un film à part entière, c'est même un film à ne pas manquer pour tous les amateurs... Laissez moi vous en faire une petite review.
Loin de moi l'envie de vous spoiler, mais je vais vous faire un petit résumé de "Child's Play La Poupée du Mal" : "Dans l'usine ou sont produites les poupées connectées Buddi, un travailleur venant d'être licencié débride l'une des poupées, qui se retrouve dans la vie d'Andy, un jeune garçon solitaire. Très vite, la poupée s'attache à lui et est prête à tout pour le rendre heureux, au point de tuer quiconque se dresse sur son chemin. Très vite l'emprise de Chucky devient envahissante et Andy et ses amis tente de se débarrasser de la poupée tueuse, capable de prendre le contrôle de tout les objets connectés des environs..."
Alors, l'aspect du film est vite déroutant : un ado, une poupée connecté, internet... on est loin du monde maternelle et enfantin dans lequel "Jeu d'Enfant" nous plonge. La poupée Buddi est vraiment moche, on à du mal à se faire à ses traits grossiers, qui ne la rendent aucunement terrifiante, elle est juste vilaine, à contrario des Good Guys, encore plus flippant en raison de leur aspect inoffensif.
Très vite, la relation qui se construit entre Chucky et Andy est assez intéressante, car à contrario de la version originale, ici, la poupée cherche vraiment à se faire ami et être proche d'Andy, elle n'est pas possédée par un tueur en série ou rien... Elle n'a juste aucune limite, elle est prête à tout pour rendre Andy heureux, à sa moindre tristesse ou colère, le Buddi règle cela de façon radicale et souvent sanglante.
On retrouve cette fois un univers inverse à celui de Jeu d'Enfant, puisque la mère d'Andy ne le croit pas, mais que ce dernier est soutenu par un groupe d'amis, un peu comme dans Ça ou Stranger Things... et justement, c'est ce qu'on pourrait reprocher, le mode "groupe d'ados faisant face à une force surhumaine et crûs par personne" est un peu éculé mais ça passe tout de même bien dans le film.
Une "mise au jour" de Chucky est assez sympa, et pourra permettre aux jeunes générations de rejoindre le culte de Chucky, grâce à une version "actualisée et connectée" de notre cher Chucky.
Pour moi, il n'égale pas la version originale de Don Mancini, mais on y retrouve tout de même les mêmes ingrédients : suspens, violence, humour... Je resterais fidèle à mon Chucky, même si je reste ouvert à l'idée du suite à ce nouveau Child's Play, qui est, à mon humble avis, vraiment réussi.
Personnellement, je serais plus satisfait de voir Mancini nous sortir un huitième opus dans lequel on saurait FINALEMENT ce qui arrive à Nica, Andy et la multitude de Chucky laissés en plan à la fin de "Le Retour de Chucky" que de voir un "Child's Play 2".
En tout cas, mon conseil c'est vraiment de ne pas chercher à comparer les deux films, même ci c'est dur, et de prendre ce film comme un tout autre univers. Et je pense que ça vous plaira !
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